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[Grez-Doiceau 24-04-2024] – L'ASBL Epures, engagée depuis deux décennies dans la lutte contre les nuisances aériennes, exprime ses préoccupations quant aux déclarations politiques récentes concernant ce dossier crucial. À l'approche des élections, il est regrettable de constater que certains politiciens utilisent cette question à des fins opportunistes, même ceux qui ont longtemps ignoré le problème.

Néanmoins, nous saluons l'attention croissante portée par de nombreuses communes et autorités locales aux problèmes liés aux nuisances aériennes. Indignées par la décision du gouvernement flamand d'accorder des permis illimités, notamment en termes de durée, elles ont décidé de contester cette décision devant le Conseil d'État. Cette mobilisation est particulièrement forte dans l'ouest et le centre de la province, mais nous espérons qu'elle sera également observée à l'est, en particulier dans les communes de Grez-Doiceau et Chaumont-Gistoux, directement concernées.

Il est crucial de rappeler que les nuisances aériennes ne sont pas seulement dues aux atterrissages en piste 01 ; les décollages génèrent également leur lot constant de désagréments, surtout au-dessus du centre et de l'est du territoire.

Nous exhortons donc vivement les autorités communales concernées à déposer ce recours. Nous espérons également que le gouvernement wallon suivra cette voie, à l'instar des premiers signes émanant de la Ministre de l'Environnement. Nous encourageons l'ensemble du gouvernement à lui emboîter le pas.

Par ailleurs, nous réitérons notre appel à la création d'un "observatoire de l'aéroport de Bruxelles-National" sous l'égide provinciale. Cette surveillance, que nous menons depuis deux décennies, pourrait être efficacement assurée par l'administration provinciale, pour peu que les communes sollicitent son appui.

En cette période électorale, nous appelons chacun à mettre de côté les rivalités politiques et à travailler ensemble pour protéger le cadre de vie des Brabançons wallons.

[ Dans la presse]